Accueil » Le peintre Henri LAHAYE honoré

Le peintre Henri LAHAYE honoré

par Olivier SIRE

Henri LAHAYE, très jeune était un passionné pour les belles choses et la peinture, en particulier. Gamin, il vécut toute sa jeunesse dans le pays de Baud et connut un jour une aventure qui allait se terminer par un miracle lors d’une fameuse sortie d’école. Cet accident miraculeux avec un camion et cette projection à plus d’une trentaine de mètres dans un fossé, abandonné dans le coma lui valut de connaître par la suite un autre destin en raison d’un cerveau qui lui refusa de répondre normalement. Cette aventure l’amena à plus de réflexion et à répondre différemment aux vues quotidiennes de la vie.
culture-henri-lahaye-honore.jpg
Né le 14 novembre 1949, Henri LAHAYE, après un passage à l’école primaire de BAUD, devait faire ses premiers pas d’artiste à AURAY en suivant les cours des Métiers d’Art et en y étudiant le travail de tapissier-décorateur, marqué tout particulièrement par un professeur, M. ROUSSEAU. Son sens du minutieux et de la précision sont l’une des grandes qualités du jeune artiste Henri LAHAYE qui joua au début avec ses toiles en forçant avec les découpages et les rapiéçages en les collant sur ses premiers tableaux. Un talent certain était né très vite mais comme tous les artistes professionnels, ce fut la passion et cette envie permanente d’apprendre qui lui permirent de progresser rapidement et de se découvrir une vraie passion pour la peinture. C’est ainsi que jeune décorateur à QUIMPER, il découvrit les cours du soir et l’artiste-peintre M. LE MERCY. Aujourd’hui, il avoue encore que cette rencontre lui fut très favorable car avec lui, il apprit les différentes formes de peintures et, en particulier les écoles qui marquèrent les diverses époques. Henri LAHAYE souligne l’apport considérable de ses premiers cours de dessins et de peintures qui l’amenèrent vers la réflexion et la création mais aussi pour mieux interpréter sa propre peinture. À LORIENT, il se trouva une nouvelle orientation professionnelle en abandonnant la profession de décorateur pour entrer à la DCN (1978) et comme il le rappelle « J’ai eu cette chance dès lors de mieux travailler avec l’esprit libre et de mieux me consacrer à la création » Henri LAHAYE devait demeurer dans la Marine jusqu’en 2002, année où il donnait sa démission.

Poursuivant les Cours aux Beaux-Arts de LORIENT, il connut deux professeurs qui marquèrent sa peinture dans les années 1967-1968. Ce furent GAUTHERON et JOUBIOUX et ses fameux horizons d’or en mer Atlantique.
Membre de la Société lorientaise des Beaux-Arts de 1980 à 2002, il devait y faire ses premières armes lors des traditionnelles expositions annuelles.

Ce fut à l’occasion d’une exposition de peinture, organisée par les Armées à SAUMUR (1982) qui fut à l’origine d’une première récompense avec un premier prix de peinture à l’huile. Henri LAHAYE prit la bonne voie en rééditant sa première place dans les divers salons de l’Armée (un Grand Prix du Salon des Armées au Mans (1992), un prix D.G.A au salon des Armées en 1995 à PARIS).

Henri LAHAYE est un artiste-peintre capable de se remettre en question, c’est pourquoi nous ne pouvons pas être étonnés par plusieurs autres prix qu’il devait obtenir, notamment en Sport à RENNES et à PARIS (Prix sujet Sportif en 1997 et 2002). Son talent est indiscutable lorsqu’il évoque le cyclisme, notamment. !!! Henri est un joueur, un joueur avec les couleurs. Il aime les mélanges, les bleus et les rouges mais aussi les dégradés de verts.

En 1999, il remporte à DINARD, à l’occasion de l’Assemblée générale du Lions-Club Grand-Ouest, le concours national peinture à l’huile qui dénombrait plus d’une centaine de concurrents. Le Gouverneur souligna ce jour-là, l’œuvre remarquable de notre ami Henri LAHAYE.

En 2001, il devait recevoir à PARIS, la médaille de Vermeil des Arts-Sciences-Lettres, une décoration très recherchée par tous les membres du monde des Arts et des Lettres. Henri LAHAYE en obtenant cette médaille de Vermeil est en droit aujourd’hui de considérer ce résultat comme une haute récompense qui le désigne maintenant pour être un prochain et brillant lauréat de l’ordre des Arts et des Lettres.

Henri LAHAYE, si je me suis permis de mettre en exergue cette distinction des Arts-Sciences-Lettres, c’est tout simplement parce que ceux qui vous ont jugés sont des experts du monde artistique et, en particulier de la peinture. Votre talent a été récompensé notamment par plusieurs maîtres, experts de Drouault.

Je ne vais pas conclure sans préciser pour nos amis que le nombre d’expositions de groupes et personnelles atteignent près de la centaine depuis quarante-cinq ans. Henri LAHAYE est un artiste aux multiples facettes. Il est le peintre du mouvement. Chez lui, les vibrations sont nées au travers du vent, des courants, des vagues qui provoquent la vie de ses origines bretonnes fortement prononcées. Chez lui, le patrimoine s’affiche à la lumière d’un grand soleil de nos jours de printemps. Henri LAHAYE façonne la mémoire de demain dans une figuration sans cesse renouvelée avec un esprit de liberté, jouant avec la dualité entre représentation et abstraction. À 65 ans, Henri LAHAYE est toujours ce jeune amoureux pour son pays…Pour lui, tout est bon à peindre et à mettre en exergue. Des frusques murales pour les villes et les communes bretonnes sont un moyen de faire connaître les forces de caractère qui animent nos qualités de gens d’Ouest. La création du Carrefour des Arts à GUIDEL-PLAGES en 1994 demeure un acte fort pour le patrimoine breton, tout comme cette réalisation de l’affiche des Vieux Métiers à BAUD.

Encore un grand merci, HENRI LAHAYE pour ce que vous avez fait ; votre militantisme pour la cause commune de défendre notre culture.

Olivier FURON

You may also like

© 2023 Tous droits réservés La Renaissance Française