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MAROC : deuxième colloque de RABAT

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A l’initiative conjointe de la Délégation de La Renaissance Française au Maroc, présidée par Monsieur Michel Boyer et de l’Institut d’Etudes Politiques de l’Université internationale de Rabat, l’U.I.R., dirigé par M.Jean-Noël Ferrié, s’est tenu le 23 avril un colloque sur le thème : “La francophonie au Maroc : culture connaissance et communication partagées au service du développement humain“.

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Ce deuxième colloque, fruit d’une remarquable coopération entre l’U.I.R. et notre institution a eu lieu à Rabat, au siège de l’Université. En présence des étudiants de l’IEP, il a rassemblé des personnalités de tout premier plan.

A l’issue du colloque, et avant que ne commencent les tables rondes, le Président international, le Professeur Denis Fadda, a remis la médaille d’or de La Renaissance Française à MM. Berrada, Guerraoui et Mouaddib (voir discours).

Les comptes rendus de cette journée ont été établis par des étudiants de l’I.E.P.

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Compte rendu général par les étudiants

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Compte rendu des interventions du Président International par les étudiants

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Mohamed Berrada

Remise de la Médaille d’or de la Renaissance Française à Monsieur Mohamed Berrada par le Président Denis Fadda

Monsieur,
Avec vous c’est l’ensemble du monde de la presse et de la communication qui est honoré ce jour.
Professeur au lycée d’Oujda, bien vite vous créez le premier journal marocain d’analyse et de synthèse : « Correspondances de la Presse Marocaine  » ; nous sommes en 1974.

Vous n’en restez pas là. En 1977, vous êtes déjà fondateur et P.D.G du Groupe SAPRESS, la Société Arabo-Africaine d’Edition de  Distribution et de Presse qui ne va cesser de grandir et vous créez des filiales : WARAK PRESS dédié à l’Importation et à l’approvisionnement de papier journal et PROMOPRESSE qui se consacre à la modernisation des kiosques et des réseaux de distribution.
Aujourd’hui SAPRESS compte plusieurs dizaines d’agences et plusieurs milliers de points de vente à travers le Royaume. 
Votre dynamisme et votre compétence reconnus de tous, et bien au-delà des frontières du Maroc, feront de vous, plus tard, en 2006, le Président de l’Union Arabe des Editeurs et Distributeurs de Presse.

Vous êtes d’ailleurs membre actif de plusieurs associations professionnelles internationales dont la World Association Newspaper, la WAN, l’IFRA, DISTRIPRESS.

Votre droiture, vous a valu d’être choisi comme Président de la Commission d’Ethique et de Déontologie de T.V. 2M

Votre expérience, votre savoir vous les avez aussi communiqués par la plume. Vous êtes auteur d’articles, de chroniques et réflexions sur la presse marocaine et de livres qui font autorité. Par ailleurs, vous avez participé à l’élaboration de nombreux ouvrages de référence dont « Le Maroc Possible »
Votre militantisme pour soutenir le secteur de la presse comme pour élargir le réseau de sa distribution, votre soutien à nombre d’intellectuels dans leurs projets de publication d’ouvrages, vous a valu de nombreuses distinctions. vous avez reçu le Grand Prix national de la presse décerné par sa Majesté Mohammed VI pour votre action en faveur du pluralisme et de la modernisation de ce secteur. Vous appartenez à l’Ordre du Ouissam, vous êtes titulaire de la Médaille d’argent de la Société académique Arts-Sciences-Lettres, vous êtes Grand Officier de l’Ordre de Gutenberg.
Aussi ne suis-je pas surpris que vous ayez été proposé pour la distinction que vous allez recevoir maintenant, la Médaille d’or de La Renaissance Française. Elle s’imposait pour un homme de votre qualité aux mérites multiples.

Le 23 avril 2018

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Driss Guerraoui

Remise de la Médaille d’or de La Renaissance Française à Monsieur le professeur Driss Guerraoui par le Président Denis Fadda

Monsieur le Professeur,

Vous êtes d’abord, et avant tout, un universitaire et un universitaire de très grande qualité. Docteur d’Etat en sciences économiques avec une thèse soutenue à l’Université Lumière Lyon 2 vous avez enseigné dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur  ; à l’Université de Fès  pendant de longues années,  à l’École centrale de Lyon , à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon, à l’Université Lumière et, en tant que professeur invité, aussi dans plusieurs universités étrangères. Vous enseignez actuellement à l’Université Mohammed V de Rabat-Agdal.

En février 2017, vous avez été fait Docteur honoris causa de l’École de commerce de Lyon, en signe de reconnaissance pour vos travaux et actions et en. Septembre 2017 – insigne honneur – vous avez été élu membre de l’Académie des sciences du Portugal, devenant ainsi le premier Marocain à intégrer cette remarquable institution.

Mais vous n’êtes pas, Monsieur, qu’un universitaire et un académicien. De 1991 à 1998 vous avez été membre du secrétariat général du Conseil national de la jeunesse et de l’avenir. Vous êtes membre du conseil d’administration du Conseil international d’action sociale, et aussi membre fondateur et vice-président de l’Association marocaine d’intelligence économique, Vice-président de l’Association internationale francophone de l’intelligence économique.

A partir de 1998, vous êtes appelé à des responsabilités d’un tout autre ordre puisque vous êtes nommé au poste de Conseiller du Premier ministre chargé des questions sociales. Vous occuperez ces mêmes fonctions sous trois gouvernements.
Vous étiez ainsi tout désigné pour occuper les hautes fonctions qui sont les vôtres actuellement, celles de Secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, le CESE, auxquelles vous a nommé sa Majesté le Roi Mohammed VI en février 2011.

Je suis heureux, Monsieur le Professeur, de vous remettre la Médaille d’or de La Renaissance Française, la plus haute distinction de notre institution, en reconnaissance de vos très grands mérites, au service de votre pays.

le 23 avril 2018

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Noureddine Mouaddib

Remise de le Médaille d’or de La Renaissance Française à M. le Professeur Noureddine Mouaddib, Président de l’Université Internationale de Rabat, par le Président Denis Fadda

Monsieur le Président,

Il y a au minimum un lien entre vous et La Renaissance Française – en réalité je pense qu’il y en a beaucoup – c’est la famille Poincaré qui nous l’offre. Notre institution a été fondée en 1915, en pleine guerre, par un Président de la République visionnaire qui, au cœur de cette Grande guerre, construisait déjà la paix ; je veux parler de Raymond Poincaré. Il était très lié à son cousin germain, Henri Poincaré qui a donné son nom tant au lycée où vous avez fait votre « prépa », le lycée Poincaré de Nancy qu’à l’Université Nancy I dont vous avez été l’étudiant. Tous deux étaient membres de l’Académie française. L’un avait, évidemment, des ennemis politiques, l’autre non. Pour la petite histoire, il paraîtrait que Henri a été élu à l’Académie pour empêcher que son cousin ne le soit. Au grand dam des mauvais stratèges qui étaient à la manœuvre, Raymond Poincaré fut choisi l’année suivante ; il n’avait pas encore été élu à la Présidence de la République. Les deux cousins se retrouvèrent donc ensemble sous la Coupole, ce qu’ils avaient amplement mérité.
Après des études brillantes au lycée de Béni-Mellal, c’est, encouragé par l’un de vos professeurs, que vous intégrez la classe préparatoire du lycée Poincaré. Parallèlement vous fréquentez l’Université Poincaré où vous entamez une licence de math/physique. Vous obtenez une maîtrise puis un DEA.
Vous vous orientez alors vers le monde de la technologie et obtenez un doctorat en informatique. C’est à ce moment que vous entamez des travaux sur l’intégration des ensembles flous dans les bases de données.
Vous commencez alors une carrière universitaire ; en fait, depuis déjà quatre ans, vous étiez Assistant à Nancy I. Après l’obtention de votre HDR vous devenez Professeur des universités et enseignez à l’école polytechnique de l’Université de Nantes.
L’Organisation Mondiale de la Santé, l’O.M.S vous a remarqué, si bien que parallèlement à vos activités académiques, vous devenez Conseiller scientifique auprès de cette institution spécialisée du système des Nations Unies. Vous allez notamment travailler sur un logiciel d’enquête épidémiologique en rapport avec la santé buccale. Vous faites des découvertes remarquables ; vous êtes sur une voie royale.
Pourtant, parfaitement au fait des besoins du Royaume du Maroc dans le domaine de l’enseignement supérieur, vous êtes préoccupé et vous décidez d’agir. Vous imaginez alors l’université idéale. Un tel projet doit reposer sur trois bases, pensez-vous : l’appui et l’implication de l’Etat, la mobilisation de la diaspora scientifique marocaine et un réseau académique de haut niveau.
Certains pensent que vous êtes un doux rêveur, d’autres – qui devraient vous accompagner – sont sceptiques ou frileux, d’autres encore prévoyant la réussite s’attribuent déjà la paternité du projet ; ils vont même fort loin…
La vérité est que vous êtes tout le contraire d’un rêveur. Vous concevez votre projet de façon extrêmement précise, en mathématicien, au début des années 2000, puis vous le précisez et, en 2009, vous passez à l’action. l’Université internationale de Rabat, l’U.I.R., va naître.
l’Etat vous donne un terrain et les investisseurs, qui maintenant sont tous convaincus par vos idées – il n’est jamais trop tard !- sont là. Vous, vous ne mettez de côté aucun des éléments qui constituent votre projet. Vous vouliez que l’Université puisse accorder des bourses et que au moins 20% des étudiants en soient bénéficiaires. L’objectif est non seulement atteint mais largement dépassé.
Vous vouliez ouvrir les portes de l’Université aux étudiants d’autres pays. Ils arrivent.
Vous vouliez que l’Université soit aussi ouverte à la recherche ; elle l’est. Des brevets ont été déposés en matière d’énergie renouvelable et une start-up, une jeune pousse, qui développe un lampadaire solaire à base de LED est née.
Vous avez bien d’autres idées que vous ne manqueraient certainement pas de réaliser, nous en sommes persuadés, car vous voulez que l’UIR soit une référence dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche.
C’est pour les merveilles que vous avez réalisées, c’est pour ce que vous apportez à la jeunesse si souvent oubliée, c’est pour les espoirs que vous faites naître, que vous a été décernée la Médaille d’or de La Renaissance Française, la plus haute distinction de notre institution.

Le 23 avril 2018

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Intervention de Monsieur Driss GUERRAOUI

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