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Bienvenue dans notre histoire, témoin d'un héritage culturel unique et fondement de notre engagement pour l'avenir !

De 1915 à 1940

Dès 1915, anticipant la victoire des troupes alliées et la libération de l’Alsace et de la Moselle, le président de la République Raymond Poincaré

 

 

crée La Renaissance Française organisation à vocation strictement culturelle dont la mission est de faciliter pour les citoyens de ces régions, le retour à la culture et à la langue françaises, sévèrement combattues par les autorités du IIe Reich au nom du pangermanisme.

Par ailleurs, habité par l’idée de paix, le Président Raymond Poincaré confie déjà à La Renaissance Française une seconde  mission, celle de contribuer,  par la culture, à la construction et à la pérennisation de la paix. 

Placée sous le haut patronage du Président de la République et autorisée, dès sa création, à accorder des distinctions, notre institution devient établissement d’utilité publique par décret du 14 décembre 1924 et bénéficie en outre, dès lors, du haut patronage des ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense et de l’Éducation nationale.

En Alsace et en Lorraine les objectifs fixés à notre institution ont été vite atteints, notamment grâce à l’implication remarquable de Madame Poincaré elle-même qui joua un rôle décisif dans l’accueil d’un nombre considérable d’orphelins. Très vite après le conflit La Renaissance Française a pu nouer des liens en Allemagne et être présente en Hongrie, en Bulgarie, en Roumanie, en Yougoslavie, au Liban, en Égypte.

Sous l’impulsion de présidents d’honneur tels que Raymond Poincaré, ( devenue Président d’honneur à l’expiration de son mandat de Président de la République) ou le Maréchal Lyautey, La Renaissance Française accorde des bourses pour venir étudier en France à nombre d’étudiants étrangers, organise des fêtes folkloriques et des échanges, avec différents  pays,  offre d’importante manifestations et

commémorations, des colloques, des conférences et crée une troupe théâtrale de haute qualité sous la direction de Georges Chamarat qui se produit en France et hors de France entré à la Comédie Française en 1946, Georges Chamarat en sera sociétaire en 1950.

La Seconde Guerre mondiale brise l’élan de l’institution qui est mise en veille de 1940 à 1944.

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A partir de 1944

Dès 1944, La Renaissance Française reprend ses activités. Poursuivant ses implantations dans nombre de villes et régions françaises, et hors de France, elle y crée des délégations jouissant d’une large autonomie. Elle développe également des coopérations avec des institutions et noue des liens étroits avec des associations à caractère philanthropique ou culturel, comme la Fédération française des groupes folkloriques.

En outre, dans les années 60, sous l’impulsion de son président d’alors, le préfet Pierre-Marcel Wiltzer et de son président d’honneur le Ministre d’État  Maurice Schumann, l’institution  se dote de nouveaux moyens d’action :

– le quota des distinctions attribuées annuellement est augmenté ; ces distinctions sont décernées à des titres divers à des personnes qui n’ont pas reçu la reconnaissance ou les encouragements qu’elles méritent,
– est créé un grand concours international doté de nombreux prix, ouvert à tous les publics, mais plus particulièrement aux jeunes, et abordant des sujets de société, d’actualité,
– l’institution participe d’avantage à de grands événements internationaux, nationaux ou locaux ; par exemple aux cérémonies du bicentenaire de la Révolution française,
– des lettres ou bulletins de liaison sont créés.

De 1980 à nos jours

Dans les années 80, sous la présidence du préfet Roger Dumoulin de nouveaux statuts, conformes à la réglementation en vigueur, sont élaborés. Ils complètent l’appellation traditionnelle de La Renaissance Française par la mention  Culture – Solidarité – Francophonie.

En effet, fidèle à sa vocation d’origine – La Renaissance Française constitue la première initiative institutionnelle francophone – , notre institution étend son domaine d’action à l’ensemble des pays « ayant la langue française en partage » mais aussi, bien au-delà, aux pays comptant des « communautés francophones dispersées » (désignation forgée par La Renaissance Française) et aux pays comptant des « poches de francophonie ». C’est ainsi que, les  nouvelles délégations se multiplient et que, à tous les niveaux, les instances de notre organisation comptent des personnalités de toutes nationalités. Dans cet esprit, l’Assemblée générale internationale 2007 de La Renaissance Française se tient à Bruxelles, accueillie par son bourgmestre.

D’abord sous la présidence du préfet Antoine Guerrier de Dumast et depuis 2012 sous celle du professeur Denis Fadda, notre institution continue de consolider ses positions tant en France que hors de France. Régulièrement de nouvelles délégations naissent et les demandes d’ouverture d’antennes de notre organisation arrivent de toutes parts. La Renaissance Française est désormais présente sur les cinq continents. Les délégations réunissent souvent un nombre de membres très important, personnes physiques, associations, entreprises, développant de larges gammes d’activités culturelles et remplissant ainsi les missions voulues par nos fondateurs.

Formelles ou informelles de nombreuses coopérations se développent avec des institutions, des fondations, des universités (l’Université Senghor d’Alexandrie, l’Université Federico II de Naples, l’Université internationale de Rabat, l’UIR etc) et les grandes manifestations culturelles se diversifient tant à Paris que dans différents pays. A titre d’exemple, dès le mois d’octobre 2019, un grand colloque sur Notre-Dame de Paris est organisé. Par ailleurs, Les Éditions de La Renaissance Française deviennent une réalité. Elles publient, notamment, l’excellente revue Un coup de dés, Cahier de culture française, francophone et maghrébine. A côté des instances qui constituent notre institution, apparaissent des organes annexes, des extensions,  tels que l’Université francophone de l’Italie du sud, l’UFIS, ou Les rencontres méditerranéennes de Matera. La Renaissance Française accorde quelquefois son haut patronage ou son parrainage à des initiatives de valeur auxquelles elle accepte de s’associer ou qu’elle veut soutenir.

En 2012, est créé, au sein de l’Académie des sciences d’outre-mer,     le prix « La Renaissance Française ». A partir de 2014, la Médaille d’or de La Renaissance Française est, en principe, attribuée chaque année à un auteur pour l’ensemble de son œuvre ; l’ont ainsi reçue Boualem Sansal, Kenneth White, Jacques De Decker, Vassilis Alexakis, Akira Mizubayashi, Metin Arditi, Alexandre Najjar. En 2016, est créé le Prix littéraire de La Renaissance Française attribué à l’œuvre écrite en français d’un écrivain dont le français n’est pas la langue maternelle. Son jury est présidé par Monsieur Daniel Rondeau de l’Académie française. Ont reçu ce prix Simonetta Greggio, Miguel Bonnefoy, Hoa Mhong Nguyen, Santiago Amigorena, Katerina Autet, Anna Moï, Dimitri Bortnikov.

En 2015 et 2016, notre institution célèbre fastueusement son centenaire en présence d’un représentant du Président de la République française. Des manifestations tant artistiques que culturelles, des colloques et tables rondes sont organisés au Cercle de l’Union interalliée et à l’Académie des sciences d’outre-mer. De nombreux écrivains, des artistes, des personnalités du monde culturel y participent.

 

Madame Simone Veil, ancienne ministre d’État, ancienne présidente du Parlement européen, ancienne membre du conseil constitutionnel, membre de L’Académie française, est alors  présidente d’honneur de La Renaissance Française.
Une rose Simone Veil est créée à cette occasion.

En 2018, Monsieur Gabriel de Broglie de l’Académie française, chancelier honoraire de l’Institut de France succède à Simone Veil.

 

 

La Renaissance Française, établissement d’utilité publique à vocation internationale, institution  apolitique et a-confessionnelle à but non lucratif, ne cesse de se développer et se renforcer ; elle poursuit sa route avec de grands projets.

 

Chaque année, le 21 septembre, date anniversaire de sa fondation en 1915, La Renaissance Française, née en temps de guerre dans un esprit de paix, rend hommage à l'Arc de Triomphe à ses fondateurs et aux soldats de tous les pays tombés durant la Première Guerre mondiale.

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